Cinq ans après le formidable Fallout, nous arrive enfin Mission: Impossible. Dead Reckoning, Part One (Mission : impossible. Bilan mortel, première partie) du même Christopher McQuarrie et avec l’infatigable Tom Cruise. Sans égaler son prédécesseur, ce septième Mission: Impossible se hisse parmi les meilleurs opus de la franchise amorcée il y a 27 ans déjà par Brian de Palma. Christopher McQuarrie l’a prise en main depuis Rogue Nation (La nation rogue) en produisant, réalisant, scénarisant. Et en retrouvant Tom Cruise, avec qui il a collaboré entre autres sur les Jack Reacher et Edge of Tomorrow (Un jour sans lendemain).
Cette complicité se sent dans Dead Reckoning, Part One. Peut-être trop, quand le tandem se fait plaisir en étirant une folle poursuite motorisée ou une course à pied effrénée. Mais tout se rachète haut la main (très haut la main, en fait) lors de la séquence finale, à bord et tout autour (dessus, dessous, dans les airs, sur un pont, accroché au plafond…) de l’Orient-Express. Le genre de scène qui ne peut tout simplement pas être trop longue. Et qui permet une conclusion satisfaisante en attendant la deuxième partie du diptyque, prévue pour juin prochain — mais qui pourrait être victime collatérale de la grève des scénaristes, comme la première a été retardée par la COVID-19.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire